Après l'hémorragie, les sacrifices

Moins 27 postes dans les écoles maternelles et primaires, moins 13 dans les collèges, moins 20 dans les lycées professionnels, moins 4 dans les lycées d’enseignement général, moins 2 postes de CPE, moins 4 postes administratifs : 2011 restera comme l’année de la plus forte suppression de postes éducatifs dans l’Indre !

C’est bien entendu le résultat d’une politique gouvernementale soutenue par les députés et sénateurs de droite qui ont voté pour 2011 la suppression de 16.000 postes dans l’Education nationale et la suppression de 66.000 postes depuis 2007.

Ce seul chiffre, 70 postes supprimés, témoigne d’une saignée des moyens qui entraînent des classes surchargées et une perte de formation des enseignants. Et une nouvelle fois, ce sont les élèves les plus fragiles qui paient l'addition laplus lourde avec la suppression des enseignants spécialisés.

Je sais les parents d’élèves, la communauté éducative, les enseignants et les élus vigilants et inquiets. Je lui suis aussi car le président et ce gouvernement ont choisi délibérement de creuser les injustices et les inégalités. Sacrifier l’éducation, c’est sacrifier notre avenir. Et nous ne pouvons le tolérer plus longtemps.